C'était la journée des bories: nous en avons rencontré plus d'une dizaine le long du parcours...

Un vrai temps d'hiver, froid et humide... Nous sommes pourtant vingt-trois à avoir bravé les intempéries pour parcourir les calades des environs de Cabrières et de Gordes! Dans la matinée, il a été difficile de se repérer dans le brouillard et, à midi, le feu allumé dans le moulin de La Baume n'était pas supperflu. Le soleil est revenu timidement dans l'après-midi et chacun a admis que cette balade facile dans des sites sauvages, croisant des bories à chaque détour de chemin, avait beaucoup de charme...


Si on grimpait sur le toit...	...il fallait bien aussi voir ce qu'il y avait à l'intérieur

Arrivée dans le Moulin de la Baume: le feu a été apprécié pour nous réchauffer


La fumée sortait du moulin par tous les orifices	La mousse qui a du servir plus tard pour les crèches

Les enfants ont tenté eux aussi de faire un petit feu...	...et il a bien fallu trouver un moyen pour l'éteindre!

Le puits qui relie le moulin à l'extérieur: il servait sans doute au passage du grain ou de la farine

Intrusion de sauvages envahisseurs dans une seconde habitation plus ou moins troglodytique...


Tristan au fond d'une borie particulièrement bien conservée	Le petit homme des bois sort de son antre

Pour ceux qui sont intéressés par l'histoire du Moulin troglodyte de la Baume, dans lequel nous avons mangé, j'ai trouvé cet article dans le "Guide des randonnées du pays de Gordes": Cette construction est constituée d'un enchaînement de pièces. D'abord, la pièce de stockage (restes des silos qui servirent à entreposer les olives), puis une pièce occupée par les cuves. Ensuite, l'atelier de transformation (meules, pressoirs, cuve et citerne). Venant d'un aiguier situé à l'extérieur, une rigole taillée dans la roche protégée par des lauzes court le long de la base de l'escarpement et alimente la citerne d'environ 12 mètres cube. Près de la citerne, présence d'un curieux puits vertical de 80cm de diamètre qui traverse le plafond rocheux.